Boisson revigorante

La porte d'entrée de l'auberge portant le nom de "La vague moussue" s'ouvrit sans un bruit sur une silhouette de taille moyenne qui observa la salle avant de rentrer. C'est alors que tous purent voir une jeune femme que la beauté n'avait pas épargnée et dont les longs cheveux noirs encadraient une armure de cuir. Une armure de cuir ? Plutôt étrange, et pourtant.. Elle en portait bel et bien une. Au risque de se faire flécher à vue. Peu lui importait, mieux vallait être protégée. Elle entra alors, sous les regards des habitués. Certains la saluèrent, mais elle ne leur répondit pas ou alors les regarda seulement. Ni gentillement, ni méchamment juste un regard. Ils devaient avoir putôt l"habitude puisqu'ils semblèrent prendre cela comme un salut. Elle se dirigea droit vers l'aubergiste à qui elle dit

"Comme d'habitude"

L'homme lui sourit, disparut puis finit par revenir, une bouteille non-étiquetée à la main et un verre dans l'autre. Elle prit les deux, paya directement le prix sans demander quoi que ce soit au tavernier, et elle alla s'installer à une table, en buvant ce breuvage plutôt fortement alcoolisé mais auquel elle était habituée.

Cela ne faisait pas très longtemps qu'elle s'était "enfuie" du groupe de voleurs qu'ils formaient. A présent, elle opérait en solo et pour le moment elle essayait de tout faire pour ne pas qu'ils la retrouvent et de pas non plus s'attirer les ennuis de la garde. Mais ça, s'était déjà plus facile. Par exemple dans cette taverne, personne ne savait qui elle était mais tous croyaient la connaître en tant qu'habituée de la vague moussue

*Pour le moment, je ne risque rien. Ces idiots ne savent rien, c'est sûr !*

C'est sur ses pensées revigorantes qu'elle entamait son deuxième verre de cette boisson délicieuse mais inconnue

L'auberge était bruyante et empestée l'alcool et la sueur rance. L'aubergiste était occupé à servir un groupe de vieil homme aux cheveux grisonnants, habillé comme le sont les pêcheurs. Tandis qu'à l'autre bout de l'auberge, tu pouvais aperçevoir la serveuse, d'un âge mûre et aux formes rondes, servir une table d'homme vêtue à moitié de loque, aux dents édentées. Leur table se trouvant juste à côté de la tienne, qui étaient la seule de disponible quand tu es arrivé. Certain d'entre eux profitaient du passage de la serveuse pour faire parcourir leurs mains baladeuse sur ses fesses. La serveuse fila rapidement une fois sa commande servie, la tête basse et les joues roses. L'aubergiste donnait quelque coup d'oeil vers la table de ces loqueteux, d'un air inquiet et mécontent.

Alors que tu entama ton deuxième verre tu remarqua que l'un deux murmurait à l'oreille d'un de ces compagnons en te regardant étrangement. C'est à se moment là que la porte de l'auberge s'ouvrit de nouveau, laissant filtrer la lumière du jour dans la pièce. Un femme âgée pénétra à l'intérieur, sa beauté avait fanée avec l'âge mais elle séduisait encore grandement. Elle jetta un rapide coup d'oeil dans les environs quand elle te vis, elle te devisagea et s'avança vers toi, froide et hautaine.Tu te rapella rapidement qui était cette personne, c'était ta mère, ou plutôt ta tutrice, celle qui t'avais enseigné tous ce que tu sais maintenant.

Elle arriva au niveau de ta table et s'assit face à toi. Restant là à te regarder, donnant l'impression de te jauger, ou plutôt de te sonder, comme si elle pouvait lire en toi comme dans un livre ouvert.

Alors que Flaminius entamait son deuxième verre, elle put voir la serveuse s'occuper de la table voisine, à laquelle était assis des gens n'ayant sûrement pas de bonnes manières car ils semblaient être aussi interressés autant par la serveuse que parce qu'elle leur servait. D'ailleurs l'aubergiste ne semblait pas tout à fait tranquille quant à ce qu'il risquait fort d'arriver avec ce genre de cas dans son auberge... Le pire dans tout ça, c'était que deux d'entre eux avaient la mauvaise idée de la regarder trop.. bizarrement. Elle qui voulait rester discrète, ça risquait d'être raté.. Pas comme la serveuse, elle enverrait balader ses imbéciles hideux..

Sur ces entrefaits, la porte s'ouvrit. Comme quasiment tout le monde dans l'auberge, la jeune voleuse porta ses yeux à l'ouverture. Une femme plutôt âgée mais encore d'une allure très séduisante pénétra dans la taverne. Et la regarda en insistant étrangement.. Pour finir par se diriger vers elle !! Mais cette femme, ce n'était pas n'importe qui.. C'était sa mère ! Elle ne pouvait pas tomber plus mal, bien qu'au pire elle saurait assez se défendre d'elle pour pouvoir la semer

*Et bien ma grande, on dirait que t'es pas sorti de l'auberge.. C'est le cas de le dire !*

Sans sourciller quand elle s'assit devant elle, Flaminius soutint son regard, et durcit ses traits. En essayant de ne pas non plus lui ouvrir toutes les portes de son esprit. Cependant, il était évident que cette mère n'était pas bienvenue, en ce lieu et ce moment.

"Qu'est ce que tu veux ?"

Sa voix était froide, il n'était pas question de sympathie apparente, oh que non.
Se servant un autre verre, la voleuse en rofita pour détourner le regard de cette personne bien trop insistante. A côté de ça, le regard des loqueteux étaient très plaisant. D'ailleurs, elle leur jeta un bref coup d'oeil pour voir ce qu'ils faisaient..

Les loqueuteux se lèverent tous ensemble et se dirigèrent vers la sortie, sortant un à un dans les rues sales et sinueuses du port. Alors que le derniers allait passer la porte il s'arreta, te regardant avec un étrange sourire, aussi attirant que celui d'un vautour. L'homme en question était grand, élancé, le crâne rasé et le teint mât.

" Tu aurais pu avoir l'amabilité de me prévenir...C'était la moindre des choses pour tous ce que j'ai fait pour toi..."

Elle joignit ses mains, les posant sur la table, devant elle. Elle eu un petit soupir.

".. Mais avant que tu n'es quoi que se soit à me dire pour te justifier sache que certains ne sont pas très enthousiaste à l'idée que tu puisse te permettre de partir comme cela... Ils te retrouveront, comme je t'ai retrouvé.. Tu as encore beaucoup de chose à apprendre mon enfant.."

Elle avança sa main droite vers celle de flaminius, la prit et la serrant tendrement.

" J'ai tenté de marchander ta liberté... Cela fut très dure... Mais j'ai peut être réussi... Après tout dépend de toi, si tu veux en écouter d'avantage..."

Flaminius vit avec plaisir les espèces de mendiants sortir de l'auberge, de ce côté là, elle serait tranquille. Mais pourtant, un des leurs resta là. A la regarder tel un rapace prêt à bondir sur sa proie, étant donné son aspect physique elle retint une grimace de dégout avant de reporter son regard sur sa mère. Mère qui prenait à présent la parole..

A la première phrase, la jeune voleuse se durcit encore mais ne dit rien, laissant sa mère finir. Quant à la suite de ce qu'elle dit, elle le savait pertinemment mais s'en fichait royalement. Après tout, n'était-ce pas eux qui lui avaient appris tout ? Aussi, devait-elle pouvoir les dévancer par sa jeunesse..

Au dernière phrase, Flaminius scilla. Elle se radoucit légèrement et prit la parole, ne stoppant pas le geste addectueux de sa mère sans pour autant le prolonger

"Marchander ma liberté ? Que veux-tu dire ? Qu'ils veulent me reprendre ? Ou tout simplement me tuer ?....

Elle marqua une pause, le temps de se remettre les idées en place : si sa mère était là, peut-être que tous les autres aussi, et si les loqueteux c'étaient eux... Ils pourraient presque se déguiser ainsi ! Toutes sortes de choses qui faisait qu'au fond, sa mère avait raison

"Continue s'il te plaît"

Elle ne savait plus si elle devait être agressive ou affectueuse envers cette tutrice qu'elle croyait sa mère. Elle choisit quelque chose entre les deux, ni méchant ni gentil.

la vieille femme écouta stoïquement les propos de flaminius et esquisa un sourire qui se voulait sincére.

" Ecoute flaminius... Ils ne peuvent accepter qu'une des leur décide sur un coup de tête de quitter la guilde alors que tu connais des choses comprometantes sur eux. Ils ne se priveront pas de te tuer, t'enterrer toi et tes secrets... leurs secrets."

Elle retira sa main doucement, hésitante et la serra contre sa poitrine. Elle regarda les alentours avec prudence et reporta son attention sur toi.

" Peut importe maintenant se que tu décide de faire. Je te laisse le choix de choisir ta vie, ta destinée... Peut être n'est-elle pas de rester à nos côtés après tout."

Elle se leva.

" Va voir simeon à la nuit tombé, il vit dans le deuxième quartier, derrière la bibliothèque dans une petite ruelle face à un apothicaire... Dit lui que c'est moi qui t'envoie et donne lui ceci."

Elle posa sur la table un petit bout de rouleau plié. Elle se retourna et s'avança vers la sortie. Avant d'ouvrir la porte elle te lança un dernier regard, emplit d'inquiétude. Elle finit par détourner son regard et sortir.

->papier plié (mdp) [a rajouter dans l'inventaire^^]

Flaminius ne sourcilla pas aux premières paroles de sa mère : elle savait pertinemment que les hommes de la guilde ne seraient pas indulgents. Elle en savait trop, c'était certain. Mais pour auant, ça ne lui faisait pas peur, elle saurait les berner. Bizarrement, sa mère l'avait facilement retrouvée, était-elle suivie par le groupe ? C'était probable. Mais devait-elle croire en la sincérité de sa mère, elle serait capable de jouer la comédie. Capable oui, c'était dans ses capacités, du moins elle pourrait le faire avec tout le monde, mais peut-être qu'avec sa propre fille, elle était vraiment sincère ?

*J'espère que non, de toutes façons, à elle toute seule je pourrais sûrement m'échapper*

Elle pensait cela, mais au fond d'elle même, elle n'en voulait pas trop à cette mère de l'avoir retrouvée. Cela lui permettait de fair eun peu le point. Elle fut coupée dans ses pensées par le parchemin que sa mère lui tendit en se levant. Ecoutant les paroles de sa mère, elle se demanda qui pouvait bien être ce Siméon et ce parchemin aussi. Elle regarda sa mère partir en silence, le regard inquiet que cette dernière lui lança voulait bien dire qu'il y avait un problème..

Elle finit sa boisson et s'en alla, elle avait déjà payer à l'avance. Le parchemin a la main, elle l'ouvrit et le lut discrètement en se fondant dans la foule. Quand elle eut terminé sa lecture, elle le replia et le reangea soigneusement en le coincant devant elle, sous sa tunique pour qu'ainsi personne ne le voit et n'ait envie de le voir et poru qu'elle sente si quelque voleur voulait s'en emparer..
Elle regarda ensuite le ciel pour savoir où en était cette splendide et très chaude journée